lumière sans chaînes

Tes bras sans chaînes me retiennent

Tes yeux si bleus me font devenir reine

Dit moi encore que tu m’aimes

Sans détour sans anathème

Douce note posée sur mon corps

Ton visage qui me chante encore

Mélodie du bonheur me recolore

Des grisailles qui on rythmé mon amphore

L’étincelle de toi mon homme

Brûle une lumière aux creux de mes atomes

Voilà ton reflet qui prend forme

Je suis éprise de vous de votre dôme

Celui que j’aime est un baladin

Qui m’entraîne de chemin en jardin

Il me fait virevolter ce paladin

Je le déclare vainqueur au quotidien

Celui que j’aime est délicieux

Il me transporte sur un ruisseau voluptueux

Où les rochers sont soyeux

Je l’aime mon majestueux

Celui que j’aime est mon confident

A lui je raconte mes tourments

Il me prend la main et m’emmène voir les goélands

Je suis devant lui comme une enfant

Celui que j’aime est un inventeur

Il me fait rêver se compositeur

D’image fertile de douceur

Je goûte sa peau son intérieur

Celui que j’aime est enivrant

Sa saveur ma pénétrée mon corps chavirant

De frissons désirant

Je porte son nom au plus profond de ce soupirant

Celui que j’aime est tout mon bonheur

Je le proclame sur toutes les hauteurs

Celui que j’aime je l’ai accrochée à mon cœur

Voilà ma douceur

Le retrouver

Ce matin une lumière pale
Je m’accommode de cette robe fatale
De cette aube automnale
Qui glisse sur l’étole une lumière boréale

Me voilà apprêtée pour cette journée
Une veste de cuir pour me virevolter
Mon esprit s’illumine je vais enfin le retrouver
Mon prince qui m’a tant bouleversée

Je marche je déambule sur cette rue sans renoncule
Le cœur brûlant de mile bascules
C’est dernière minutes trop longue je gesticule
Sur ce pavé je frappe de semelle en fascicule

Je me répète les mots que je voudrais sans balbutier
Lui déverser à son lobe princier
Je ne peux tenir en place et mes phrases s’échappent
De ma conscience j’ai oubliée mes phrases en grappe

Je voie son ombre au loin
Non ce n’est pas lui sans est un autre à ce recoin
A le voilà c’est certain majestueux et serin
A t’il oublié ses mots en chemin

Un silence un sourire et des verbes non appris
Que l’on se répète pour soutenir nos effleurements fleuris
Nous voilà réunis sur cette voie en ballade bleue
Où nous ne pouvons plus nous quitter des yeux

Murmure aux sources de mon velours
Bruissement sur le soleil de mon contour
Les pas de mon homme autour
Passion libre et sans détour
Elan traversant mon pourtour
Susurrement me pénètre et me parcourt

Chaleur de braise voilà ma fièvre
En flamme le baisé sur mes lèvres
Lumière fertile réchauffe mon germe
Rencontre union de nos deux épidermes

Tes mots en couvertures bleues
Petites vagues calligraphiées en petits nœuds
Fard pour mes yeux
Ricochet infini de tes mains de feu

Ta voix sur le parvis de mes lobes
Caresse de ton souffle qui m’englobe
Brillant pour mes joues roses
Scintillement de ton regard qui se pose

Ta présence entre mes reins
Etreintes pour ne faire plus qu’un
Le bruit des feuilles et de l’eau clair comme témoin
Source ne se tarira pas demain

Dis-moi mon chéri
Sens tu cette vague d’eau en ton dedans
Des yeux en reflet tant désiré
Qui accompagne le souffle charmant
De l’envie de se posséder
Regard bien posé là où tu as espérée

Dis-moi mon chéri
Sens tu en toi les vibrations du printemps
Où deux âmes accolées font acte d’amour
Cette douceur fruit envoûtant
Renouveau des frôlements chaque jour
Crois tu que l’hiver n’a pas de prise sur notre chaleur
Et voies tu la présence du soleil en lueur

Dis-moi mon chéri
Sens tu cette douceur qui parcoure nos fleurs
En ligne désinvolte de serpentins multicolores
De vérité et de ouate en ardeurs
Serment et fondement qui jamais ne s’évapore
Du désir de se partager au rythme de nos amphores

Dis chéri
Pose ton corps encore et encore
Couvre moi des mots qui me font savourer
En femme révélée par ta peau qui m’explore
Parle moi des matins fou où nous avons coloré
Nos visages, nos formes de frémissements dorées
Viens mon amour me décorer

Premier baiser

J’avais perdu le goût du miel
Dans ma tour de Babel
J’avais perdu le goût des fleurs
Dans ma solitude en peur
En violon tu es apparu
Sur les lattes de mon écru
J’étais seule dans cette forteresse
Sur mon plancher de détresse
J’étais seule dans une grande avenue
Le froid soufflait sur mon étendard
En guitare il est survenu
Dans ma sphère surgissant de nulle part
J’ai retrouvé les senteurs oubliées
Au premier baiser
J’ai de nouveau goûté
Au parfum de l’été
Des partitions de soleil
Sur mon corps en étincelle vermeille

Je veux me laisser faire par ton corps
C’est le déchaînement encore plus fort
Qui rythme notre fusion en décore
En mélodie en accord

Je veux me laisser faire par tes yeux
C’est l’étincelle de notre âme en feu
Qui coule sur notre visage radieux
Soleil en jours heureux

Je veux me laisser faire par tes mains
De ce premier matin à cet autre premier matin
Que tu façonnes mes reins comme un malandrin
Je veux respirer ton odeur sur mon sein

Je veux me laisser faire par ta voix
Qui me porte sur ton ciel pantois
En rencontre d’extase à chaque fois
Où tu hisses ma lune en émoi

Je veux me laisser faire par toi
Te dire je t’aime en ritournelle
T’offrir des mots flanelle
A toi mon éternel roi

Le cœur qui bat et me voilà
Mes yeux dans cette direction
Mes bras ouverts au vol de l’avion
Compte à rebours du diapason en la

Tout caser tout transporter
Abandonner ma montagne
Pour rejoindre une autre campagne
Laisser la vague aplanir ces rochers

Poser un pied sur un nouveau sol
Vibrer et te serrer
En haut de ton escalier
Me poser et regarder la lune tournesol

Dans cette lucarne suivre notre étoile
Au fil des printemps
Et des cieux firmament
Poser ma tête sur ta voile

Puis plonger mon regard
Dans le lac de tes yeux
Me baigner dans cette étendue bleue
Me laisser caresser par ton phare